story of keiru; part 1 ; Zanarkand

Histoire de keiru:Zanarkand du début (1000 ans en avant )

"enfin de retour..."
Keiru contemplait son petit appartement.ça fesait déjà un mois qu'elle n'y avait pas mis les pieds...
Elle ouvrit la grande baie vitrée pour laisser l'air entrer dans la petite pièce sombre qu'était le salon et alla sur la terrasse pour contempler la ville lumière...
Il n'était que dix neuf heures, et pourtant les rues étaient déjà pleines à craquer...les gens hurlaient, se bousculaient,riaient...
Zanarkand, le soir...tout ça lui avait manqué...

Elle avait acheté son appartement quelques mois plus tôt:son ancien propriétaire était un vieil artiste bourru qui était parti trouver le calme sur une île au loin...il le lui avait cedé pour quelques gils,la monnaie locale.
Il n'était certes pas merveilleux, mais elle l'appréciait pour son coté pratique,et la baie vitrée du salon offrait une vue merveilleuse et très favorable à l'imagination...

Le quartier aussi lui plaisait:c'était là que vivaient la plupârt des artistes.Au début,ça avait été un peu dur de s'adapter:trouver de quoi mange r,compter les gils,ne pas se perdre...mais son fort caractère lui avait permis de survivre et,surtout, de se faire faire des amis...

Le téléphone sonna,la tirant de ses reveries.Elle couru jusqu'à sa chambre (elle y avait mis le téléphone,ses amis appelant à des heures impossibles!)mais arriva trop tard.le message lui demandait de se rendre au stade immédiatement.
le concert de Lenne!!!Elle avait complètement oublié...
Elle prit la robe qu'elle avait finiolé pour la chanteuse et partit au pas de course,sans même fermer son appartement...

Elle arriva au stade plus qu'éssouflée,se rendit dans la loge de Lenne et tendit son bien à la jeune femme.
"toujours aussi ponctuelle,keiru,plaisanta-t-elle
-et bien,je ,j'arrive,expliqua keiru,...tu ferais mieux de te changer,ton public t'attend!"
De plus,elle venait d'apercevoir une amie dans les gradins,que survolait la caméra de sécurité et était impatiente de la rejoindre...
"bon courage,Lenne!"cria keiru en fermant la porte.

Elle arriva juste à temps,se frayant un passage parmis les spectateurs déchainés,et salua son amie avant de reprendre son soufle.Elle lui raconta ses aventures des semaines précédentes.Seule l'entrée de Lenne la fit se taire.le spectacle commençait...

vivement la suite j'adore comme tu tourne les phrase et j'ai hate de lire le prochain chapitre c'est trop bien kisss

cool merci ^^ pour ceux que ça interresent j'ai un semi-croos over sur mon blog : http://finalkeiru.skyblog.com

En tout cas j'adore ta fic!! je vais aller voir l'autre!

kyaa jadoore ton premier chapitre j'éspére que tu va continuer

oh oui pas de soucis je continu ^^

jaime bocou ta fan fic vivmen la suite kiss

Le Téléphone la réveillat...
La soirée s'était finie dans un bar pas loin du stade:Lenne,"36-12" (keiru l'avait surnommée ainsi pour une raison qu'elle meme ignorait) et Keiru avaient chanté quelques chansons au karaoké, puis un gars, apparement entraîné par l'humeur joyeuse des trois filles, avait payé sa tournée... les souvenirs s'arretaient là.
Keiur décrocha le téléphone en grognant: il n'y avait que Lenne pour se lever si tôt après une telle soirée!
"on s'est pris une cuite,hein? demanda keiru pour confirmer ses souvenirs de la veille
-oh non,toi ça allait, tu n'as bu qu'un verre...moi c'est shuyin qui m'a ramenée...
-ok...Shuyin c'est ton nouveau pianiste,c'est ça?
-oui..."
cette fille avait une forme...elle n'avait dormi que quelques heures!
sur ces pensées,keiru se rendormit pour la matinée...

elle se reveillat a midi , pour de bon cette fois, et entama ses provisions de chocolat,qu'elle avait ramenées de Terre...
l'avantage,c'était que lorsqu'elle vérouillait le passage qui allait sur Terre depuis Zanarkand,le temps terrestre ralentissait;mais le processus ne marchait pas dans l'autre sens, alors , forcément , elle était un peu perdue en revenant ici...

"alors comme ça,tu as un nouveau pianiste, ma petite Lenne..."pensa-t-elle tout haut.
Elle l'avait remarqué sur scène:c'était un gars assez jeune , blond, a la peau légèrement mate,un sourire charmant...
et qui jouait divinement bien.elle aurait mis sa main a couper que Lenne ne l'appréciait pas seulement pour ses qualités de musicien...

elle netreprit de se rendre au supermarché pour remplir le frigidaire, car même si elle chérissais le chocolat plus que tout, elle ne pourrait se nourrir exclusivement de cela.Elle enfila son manteau noir,le fermant jusqu'en haut,pris soin de ne pas se prendre les cheveux dans la fermeture éclair,attacha la ceinture, vérifia que le col, qui lui cachait le nez, était bien mis,s'empara de ses économies et ferma la porte.

Elle acheta de quoi se nourrir pour les jours à venir et rentra tranquillement chez elle, regardant au passage les vitrines des boutiques de la ville-lumière...




et voilà la suite ^^

a jador vit la suit jss impatiente de voir tte les suite de tte vo fan fic kiss jvs ador

vi moi aussi je veux la suite-heu!!

me too c'est trop beau vive la suiteeee

zadoore la suite !! Ta fanfic est trop bien ecrite vivement la suite on l'attend avec impatiente ^o^

pour lire mes fics:

http://www.fanfic-fr.net/fanfics/auteur/keiru/1988.html

voilà ^^'

Chapitre 3-

Elle rentra tranquillement chez elle,rangea ses courses et s'assit sur le tabouret qui fesait face à l'ordinateur,l'allumant avec un léger sourire.Elle vérifia que sa boite au lettres électronique n'avait reçu aucun nouveau message digne d'intêret et éteignit l'ordi.

Dehors, la nuit tombait.
Le stade était plein à craquer: le tournoi de blitz de Spira débutait ce soir et les Zanarkand Abes jouaient leur place en quart de finale.Une heure avant le coup d'envoi,on pouvait déjà entendreles fans crier...

"un soir idéal pour reprendre du service!"
Keiru ouvrit l'armoire de la chambre et enfila un pantalon moulant,un tee-shirt noir,enfila des bottes et attrapa une corde,qu'elle accrocha a la ceinture.Elle ouvrit un tiroir caché et en sortit un long sabre qu'elle plaça soigneusement le long de son dos, à portée de main.Il était fin, léger, mais mortellement précis.L'Arme Idéale pour se à quoi elle était déstinée...
Dès son arrivée, keiru s'était brouillée avec un gang de la ville,un sorte de secte,d'après la petite enquête qu'elle avait menée...

Elle déscendit par la fenêtre avec l'aide de la corde, car une sortie par la porte aurait été trop risquée,se laissa glisser le long de la façadeet tira sur la corde d'un coup sec pour la faire tomber,corde qu'elle cacha dans un buisson.Elle partit courageusement pour les rues sombres de la ville lumière...

Au bout d'un quart d'heure de marche , elle entendit un cri perçant et couru jusqu'à son origine.
"Comme on se retrouve...je crie , tu accoures...tu es si prévisible..."
Une dizaine d'hommes riaient bêtement autour d'elle.
Elle se tenait dans une impasse.Les soldats en face sortirent des fusils.Elle,son sabre.Elle ne se laisserait pas avoir si facilement...
"trop lent...et oui,le temps de charger..."fit-elle remarquer à un soldat avant de briser l'arme à feu qu'il avait dans les mains.
Trois hommes s'enfuirent en courant.Des nouveaux,sans doutes.
ils en restaient environ cinq,et le combat était maintenant plus sérré:les hommes s'étaient équipés de grandes lames noires et envoyaient des coups mortels en direction de la jeune fille.Tout à coup,sans qu'elle ne sache trop pourquoi,elle entendit les hommes qourir dans la direction opposée en hurlant.à peine se retournait-elle qu'"on" se jeta sur elle.

Le gars était à moitié couché sur elle pour l'empêcher de se relver.La situation aurait même été plaisante si il y avait eu abstraction de l'immense épée qui carressait la gorge de sa prochaine victime...
Dans le meilleur des cas,c'est qu'un violeur profiteur de situation,
dans le pire , un membre du Gang et je vis mes derniers instants...
Submergée par cette vague de péssimisme,keiru dit simplement:
"à nous deux" et opposa son sabre à l'épée voisine.
la fine lame de la jeune fille vibra sous la force ennemi et vola quelques mètres plus loin.
le reflet du tueur laissa la jeune fille entrevoir le visage qui se tenait en face d'elle.
elle sentais le souffle vengeur de l'ennemi contre son visage...
oui...la vengeance...c'était bien le sentiment qu'elle avait lu dans ses yeux...

"ad vitam aeternam" .Eternellement.ces paroles firent sursauter l'homme.Dans un excès de force du à la peur,keiru roula sur le côté et récupéra son sabre.
Debout,en face,l'homme était pret à combattre.ou pas.
"Je vous aurais.Jusqu'au dernier.Tous.Dit adieu à ton gang!" .Téméraire Keiru...
il échappa son épée.Etait-elle trop lourde pour lui?Devant le regard interrogateur de Keiru,l'homme demanda:
"Tu n'est pas des leurs?"
elle ésperait une réponse , pas une question!
"non,affirma keiru,moi,je les chasse et je les mange."ajouta-t-elle avec humour.
Ils surent tous deux qu'ils pouvaient ranger leurs armes.Le calme revint.

Ils firent quelques pas dans les rues voisines.keiru explica brevement sa situation,sans pour autant parler de son origine.L'autre ne dit pas un mot.
"Vous tuer souvent des gens,comme ça,par mégarde?"demanda keiru au curieux personnage, réfléchissant à la facheuse posture dans laquelle elle était quelques minutes plus tôt.
"Et...de quoi cherchez-vous à vous venger?"
Elle avait touché le point faible.Il répondit à sa manière,détournant admirablement bien la question: " comment sais-tu cela?"

trop bien ta fan fic keiru envoi la suite lol

Ok Clad j'envoie ^^ lol !

Chapitre suivant (le 4 me semble t il...)

Il la raccompagna jusqu’à son quartier.
Il s’était arrêté à un carrefour, sans donner d’explications, avait marmonné un bref « au revoir » et était partit. Mais…se reverraient-ils un jour ? Keiru n’avait pas demandé son reste et était rentrée chez elle calmement. Mais d’un calme qui lui était encore inconnu…
A chaque pas, c’était comme si elle franchissait un rideau, un passage, une barrière d’énergie.
A chaque pas, elle fixait encore cet horizon instable qui se dressait devant elle.
A chaque pas, elle se rendait un peu plus compte que cette rencontre aurait un impact énorme sur son destin…

Elle dormit très mal.
Cet homme la perturbait : Pourquoi s’était-il arrêté à cet endroit ?Pourquoi avait-il fixé cette tour du quartier ? cette tour en face de la sienne où ce trouvait l’appartement libre qu’elle avait montré à son amie « 3612 », dans l’espoir qu’elle y déménagerait…
Il doit être agent immobilier.
C’est ce que ce dit keiru, par maque d’imagination…

« keiru ! »
la voix venait de dehors. En bas se tenait 3612. Toute heureuse.
« Nouveaux pinceaux !!! » hurla la jeune femme qui se fichait bien d’avoir réveillé une de ses meilleures amies ainsi que tout son immeuble un dimanche matin à 7 heures…
Keiru appuya sur l’interrupteur et quelques minutes plus tard, une 3612 rayonnante se laissait tomber sur son canapé de fortune. 3612 était assez petite, avec des petits yeux noisettes, et une chevelure d’un rouge flamboyant.
Miris puisque c’était son vrai prénom, était maquilleuse –la maquilleuse attitrée de Lenne !- et avait bien l’intention de tester ses nouveaux pinceaux sur Keiru…
Pendant que Miris la maquillait, sa victime lui racontait ses petites aventures nocturnes…
« Laisses moi résumer…Tu cherches les ennuis, tu manques de te faire massacrer, tu passes la soirée avec un gars complètement schizo…c’est une tentative de suicide ou une crise de témérité ? »
par ces paroles, 3612 laissait entendre qu’elle s’inquiétait pour son maie, ce qui toucha beaucoup la principale intéressée, qui lui répondit qu’elle savait ce qu’elle faisait, pour la rassurer, et pour se rassurer.

Miris allait partir un mois et demi en tournée avec Lenne. Elle serait alors seule, amis comptait bien sur le gars de la veille pour lui tenir compagnie. De gré ou de force ! Et elle apprendrait ce qu’il avait à voir avec l’appartement d’en face : l’hypothèse de l’agent immobilier ne lui suffisait plus…

Son don pour voir les détails et les émotions était décidément une malédiction…

Le lendemain matin,
Keiru se leva tôt. Elle alla prendre son petit déjeuner dans un bar près de chez elle et reprit sa route vers le pont. Le programme de la journée était plutôt chargé :
Tout d’abord, elle devait aller dire au revoir à Lenne et à Miris, puis retrouver le guerrier dont elle avait fait la connaissance quelques jours auparavant.

Elle arriva sur le quai vers onze heures. Il faisait assez beau et le soleil se reflétait sur la mer. LA mer immense, la mer dorée, avec ses vagues, ses bateaux… un symbole de liberté. Le ciel et l’eau fusionnaient parfaitement et ne formait qu’un seul rideau d’un magnifique dégradé bleu. Juste avant la mer, la plage, puis ces espèces de barrières qui emprisonnaient la ville…oui…l’emprisonnaient…
Keiru abrégea les adieux. Elle détestait dire au revoir aux gens, et cet au revoir-là avait tout d’un adieux. Elle le sentait. Les temps changeaient …

Elle abandonna donc à regrets ses deux amies, sans se retourner, ou presque…
La seconde partie du programme était ouverte : elle entreprit de retrouver l’homme qui l’avait malencontreusement attaquée.
Elle le trouva dans un bar et s’assit en face de lui en commandant un jus d’orange.
Keiru se mit à détailler l’homme qui se tenait en face d’elle. Grand, large. Son visage affichait constamment cette même expression…sans expression, justement !

Ils bavardèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure, puis keiru, plus patiente que jamais, lui posa la question qui la tourmentait depuis des heures :
« Pourquoi t’es-tu arrêté si brusquement l’autre jour ? Pourquoi tu fixais cette tour ? »
Elle l’avait tutoyé inconsciemment et se rendit compte qu’elle venait de s’adresser à lui avec bien peu de diplomatie.
« Souvenir personnels. »
Le sujet était clos. J’aurais essayé, se dit la jeune fille, déçue. Mais l’homme continua, à sa grande surprise :
« Il ne faut pas vivre dans le passé »,dit-il avec froideur, et ajouta en changeant de ton :
« tu voulais me voir?
-oui.
-je pars bientôt, alors ne passes pas tes journées à me chercher…
-Je n’en avais pas l’intention, rétorqua keiru, vexée, et je n’ai pas l’intention de rester non plus !et pourquoi tu partirais ?
-j’ai mes raisons… »
Toute romantique aurait accepté volontiers cette réponse. Seulement voilà, elle n’était pas romantique, et curieuse par dessus tout. Elle insista un peu mais renonça vite :il était pire qu’une huître ! Impossible à ouvrir sans le bon couteau…
Dans ce cas , elle trouverait le couteau…

En rentrant chez elle, elle se coucha directement. Au bout de cinq minutes, elle se leva en poussant un juron et s’écria :
« oh non !!!j’ai encore oublié de lui demander son nom !!! »

bon voilà il est un peu plus court ^^' mais bon...

je veux la suite !!!!!!!!!!!!!!!! lol

la suite ^^ chapitre 5:

On était déjà samedi soir.
Les cinq derniers jours s'étaient écoulés à une allure folle. Elle n'avait pas revu son nouvel ami, et, pour changer, elle le cherchait, depuis deux heures précisément.

Le soleil se couchait sur la mer, lui donnant de magnifiques reflets dorés. Elle contemplait ce magnifique paysage lorsqu'elle entendit des bruits de pas. Derrière elle se tenait Shuyin.

« Hey, salut !!!tu vas bien ?demanda le pianiste.
-oui, merci.
-qu'est ce que tu fais là ?
-et bien , moi...je...rien...Tu n'es pas avec Lenne ? »

Le jeune homme lui expliqua qu'il allait la rejoindre ce soir, qu'il se dirigeait justement vers le port, qu'il était en retard et se dépêchait d'y aller !
Keiru lui dit de passer le bonjour à Lenne et Miris, et salua le beau retardataire blond qui se tenait en face d'elle.

Il partit en courant , laissant Keiru seule, ne serait-ce qu'un dixième de seconde : au loin, une ombre rouge approchait...

Cette fois, je ne partirais pas sans ton nom !se promit la jeune fille.
Elle lui fit signe et courut dans sa direction.
Alors qu'elle était encore à une bonne dizaine de mètres de lui, elle s'arrêta, reprit son souffle le temps qu'il mit pour arriver et lui demanda :

« au fait...comment t'appelles-tu ?
-Auron, pour vous servir, Mademoiselle...
-Fort bien, fit Keiru, satisfaite. Pour me servir, vraiment ?
-ça dépend qu'elle genre de service...
-et bien je comptais sur toi pour m'accompagner une glace, mais tout compte fait, je me demande si je ne vais pas y aller seule...

Ils s'assirent dans un parc pour déguster leurs glaces. Il était déjà vingt et une heure trente quand il lui dit pour la troisième fois de la soirée de moins vite. Elle lui répondit avec malice :
«- Oui papa... » et se mit à rire...
« Puisque tu es là, dit-elle, je vais te montrer la plus belle vue de toute la ville. »

Ils prirent de nombreux raccourcis pour aller chez Keiru, et elle vit cette même hésitation lorsqu'ils approchèrent du quartier.

Elle fit tourner la clef dans la serrure et l'invita à entrer chez elle, en décrivant brièvement l'appartement, puis elle le conduisit sur le balcon. C'était vrai : la vue était merveilleuse. Les lumières de la ville, ainsi que les étoiles, se reflétaient dans l'eau noire de la mer. On distinguait parfaitement les « maisons » bâties sur l'eau où vivaient les gens aisés, le stade et sa bulle d'eau qui annonçait un match de blitz, les panneaux lumineux qui vantaient les bas prix où la qualité des produits, où encore les dates des matchs et concerts à venir...

Après avoir longuement détaillé chaque mètre-carré de la ville machine, Auron s'intéressa davantage à l'intérieur. C'était petit, très petit, mais accueillant et chaleureux : on se sentait vite chez soi. Les murs étaient couverts de croquis, de notes et de tissus épinglés à même la tapisserie.

« -ça m'évite de perdre mes dessins ! expliqua keiru.
-En effet...
-Sur le mur de gauche , tu peux voir les robes que j'ai faîtes pour Lenne, et sur la porte d'entrée, c'est mon pense-bête...utile, non ? »

Elle lui servit un apéritif et avala un grand verre de jus d'orange. A minuit, on entendit des cris de joie partout dans la ville :les Zanarkand Abes avaient remporté la place en demi-finale !

« Ils sont doués, commenta Keiru, et leur nouvelle recrue est exceptionnelle !Un jeune gars blond, une petite vingtaine d'années...son père était une référence !!!
-Tidus...son père s'appelait Jecht...
-Oui voilà !!! Il a une technique fantastique !!!Sure que c'est le meilleur tireur de l'équipe !Dommage que qon père ai disparu... »
Auron approuva en silence.
Braska, Jecht...cela faisait si longtemps...

Il s'en alla vers une heure du matin, laissant Keiru avec son insomnie. Elle eu beau s'allonger, le sommeil ne vint pas.
Au lever du jour, elle se leva et déjeuna sur le balcon. Elle prit ensuite une douche, s'habilla rapidement et descendit les escaliers quatre par quatre. A peine eut-elle fait trois pas dehors qu'une main puissante se referma sur son bras droit. Auron encaissa un coup de coude dans les côtes et un coup de poing dans la mâchoire, puis évita de justesse un coup de pied destiné à frapper son genou. Keiru se retourna et vit enfin que son 'agresseur' ne l'agressait pas...

Auron se massait douloureusement les côtes. Sa nouvelle amie avait beau ne pas être très musclée, ses gestes étaient précis et rapides, donc assez efficaces...

« -désolée, je ne savais pas que...
-ce n'est rien.
-Je voulais te dire...merci d'avoir essayer de m'assassiner il y a quelques temps...Je m'ennuierais pas mal sans toi !!!
bon aller...il faut que j'y aille...à bientôt...
Pour une fois que c'était lui qui venait la voir...

Keiru revint chez elle l'après midi. Elle était allée faire quelques courses et s'aérer un peu. Elle passa un petit coup d'aspirateur dans l'appartement et partit au stade.
Elle prit le programme, discuta un moment avec la dame de l'accueil et dit bonjour au guichetier.
Elle s'apprêtait à sortir quand son regard se posa sur une femme qui la regardait d'un air hautain. Elle était grande, mince, et de longs cheveux blanc tombaient sur ses épaules.

Keiru serra les poings. Son instinct lui disait de se méfier...un pressentiment...Keiru chassa du mieux qu'elle put ces pensées négatives. La femme posa son regard suffisant sur la porte, puis sur Keiru, et finit par partir dans la direction opposée.
Elles savaient qu'elles se reverraient. Elles le sentaient, aussi bien l'une que l'autre.

Dehors, le ciel avait prit une couleur grise sombre.
Des éclairs illuminaient le ciel à intervalles réguliers. La pluie commençait tout juste à tomber. Keiru s'abrita sous un préau, et, la pluie ne s'arrêtant pas, prit le transport en commun de Zanarkand, le Delta, un véritable métro amélioré, extensible à n'importe quel coin du globe.

Il y avait en tout neuf moyen de transport :
Alpha, Bêta et Delta assuraient des lignes terrestres, Delta restait sur Zanarkand, et Bêta à Bevelle.
Gamma, Kappa et Thêta permettaient des voyages sous-marins
Et, enfin, Mu, Tau et Oméga se déplaçaient par la voie aérienne, sans compter le nombre impressionnant de véhicules personnels qui arpentaient les routes des villes chaque jours. Certains Al-Bheds avaient même leur propre vaisseau, comme par exemple les parents de Miris.

trop bien je veux la suite mdr

Ouais, t'écris bien!

elle est troop forte la ptite keiru ^^

Ouais! ^^

yessss! i'm the best!

yeah ta raison !!! ^^

CHAPITRE 6

Les journées passaient inlassablement.

Dans trois jours, les Zanarkand Abes jouerais le match décisif pour leur carrière : la finale du Tournoi. La demie finale avait été grandiose, les Abes avaient remporté la rencontre en mettant quatre but dès la première mi-temps. Keiru l'avait vu en direct, grâce et avec Odéa, une amie qui travaillait au stade et bénéficiait ainsi de places gratuites. Toute la ville était en ébullition, les gens se battaient pour les places de la finale tant attendue, et les marchant publicitaires réalisaient tranquillement leur chiffre d'affaires.

Quand Keiru ne sortait pas, elle décorait les murs de son appartement, et sa chambre ressemblait plus à un jardin qu'autre chose. Même le frigo avait eu droit à un relookage complet. Auron passait la voir régulièrement et restait le seul témoin de l'évolution régulière de l'appartement. Keiru était donc dans ce qu'elle appelait sa «folie créative» quand quelqu'un frappa trois petits coup à la porte. Trois petits coups légers. Ce qui voulait dire que ce n'était pas Auron...mais qui alors ?

Une jeune femme se tenait devant la porte d'entrée, une lettre à la main.
« je suis une amie de Lenne. Elle m'a demandé de vous apporter ceci. Je dois repartir, au revoir. »
Keiru s'assit dans son canapé et ouvrit l'enveloppe.

« Keiru, mon amie,
c'est probablement la dernière occasion que j'ai de t'écrire. Bevelle et Zanarkand sont proches d'entrer en guerre et mes dons ne me permettent plus de rester sans rien faire. Bientôt, je devrais partir au front avec les autres pour défendre Spira. Shuyin est avec moi. Il dit avoir une solution, mais je ne sais s'il dit la vérité ou s'il veut me réconforter. Je l'aime beaucoup et je me demande si je ne devrais pas... bref, je n'en dit pas plus, je pense que ta redoutable curiosité te rongeras jusqu'à mon retour à Zanarkand ( même si c'est pour me battre) et je m'en réjouis d'avance !
Et toi ? Que fais-tu ?
J'espère que tu vas bien, je te laisses car si je prend toute la place, Miris va me faire la peau.

Bien à toi, amicalement, Lenne.


Salut ma vieille !!!

Comme tu vois, la « petite laine » garde son grand optimisme et les jours de pluies sont d'une gaieté étouffante. De plus, mademoiselle joue les grandes romantiques avec le petit blond et je suis légèrement mise à l'écart. Mais , bon , je survis et ne désespère pas de trouver une charmante compagnie à mon tour... et toi ? laisses moi réfléchire, tu t'es mariée , tu as trois enfants, neuf petits enfants et un chien... je plaisante... mais , peut être à tu quelques dans ta vie ???avoue, tu as remplacé tes deux bonnes copines par un blitzeur canon, ou un superbe guerrier, ou...je m'arrête là ,c'est plus prudent ! Ce qui est bien ,dans les lettres, c'est que l'on peut dire des choses sans ce faire taper !!!

Bon aller, du nerf,
A bientôt ,et salut l'amour de ta vie pour moi !
(mais également tous tes amis :les amis de mes amis sont mes amis...tu te souviens ?)

allez, tchou !! MIRIS »

Keiru rangea la précieuse lettre dans son armoire et sortit sur le balcon...le ciel était bleu et dégagé.
Lenne...pourquoi ?

« Keiru ?Tu es là ?Keiru ???
-Auron ?
-Enfin...T'étais où ?
-Minute !c'est moi qui pose les questions !!Depuis quand tu entres chez moi par effraction ?!On commence à se connaître, mais bon, quand même !
-... »

Ils discutèrent un long moment, puis un grondement se fit entendre. Le ciel s'assombrit et des éclairs apparurent rapidement. En quelques minutes, le temps avait radicalement changé. L'atmosphère s'alourdit et il se mit à pleuvoir. Les gens se précipitèrent chez eux.

« J'ai bien peur que tu ne soit coincé chez moi...tu vois ce qu'on gagne à s'inviter chez gens !!! »

Comme le temps ne c'était toujours pas calmé en début de soirée, Keiru ouvrit le frigo et énuméra son contenu à voix haute. Quand elle mangeait seule, elle improvisait un sandwich ou un plat rapide, mais la présence de quelqu'un et l'impossibilité de sortir l'obligèrent à cuisiner.

« -Salade Complète de la maison ou Restes d'Avant-Hier ??? plaisanta keiru
-Tu n'aurais pas plutôt du surgelé ? continua Auron sur le même ton. »
Keiru fit cuire du riz qu'ils mangèrent rapidement.
Enfin, vers les onze heures, il y eut une accalmie et Auron put repartir.

Le surlendemain, il se mit à re-pleuvoir et, 'comme de par hasard', Keiru vit arriver Auron.
« Il était pas si mauvais que ça mon riz, hein ?!
-Je t'apporte ça... »
Il lui remit un petit morceau de papier où trois-quatre signes ce couraient après.
« Qu'est ce que c'est ?
-Tu le comprendras plus tard. Conserves le.
-Compris, chef ! Et merci...
-Je ne peux pas rester. Au revoir, Keiru !»

Et il partit, marchant...jusqu'en bas de l'immeuble !
« Auron !!!Hey attend!
-Tu vois...
-Quoi?!
-Tu ne me laisses plus partir !
-Et oui, je m'attaches facilement au choses ET aux gens... Tiens. Pour toi ! »

Le Gardien prit le petit paquet cadeau avec reconnaissance.
« Qu'est ce ?
-Un jour, tu seras seul. Il fera nuit, et là, tu pourras l'ouvrir. Pas avant. D'accord ?
-Promis.
-Tu peux y aller maintenant. »

Mon séjour à Zanarkand se termine là. Dans quelques heures, tout vas basculer. A jamais. Pour toujours... Où, du moins, un millier d'années...